Carnet de route

Equipement à Aven du bois du bac

Le 09/07/2023 par YVETOT Stéphane

Belle petite sortie pour m’entraîner à équiper l’aven du bois du bac.

Avec Pierro dit SEB et Guilhem le GROUSSET.

Bon...en fait les 2 compères m’ont gentiment proposé de venir équiper l’aven pour voir si je tenais la route.

Malgré ma connaissance des nœuds, heureusement qu’ils étaient là pour critiquer mes choix de nœuds en fonction des situations (juré, je n’ai jamais installé de nœud Zeppelin ou de Blake ♫♪...)

Quelques remarques m’ont bien été utiles,…

Pierro :
« Mais pourquoi t’em….es-tu à doubler ta dynema en tête d’alouette, alors qu’un simple huit plein point suffit ?
« Mais pourquoi mets-tu un tisserand avec clef serfati sur la dynema, alors qu’un simple nœud plat suffit » ?
« Ton chaise double n’est pas assez serré et il y a 2 brins qui se croisent »
- Moi : « Mais je quiche à mort sur tous les brins et me pends sur le nœud ! J’en ai les doigts détruits !»

Pierro : « Les brins de la clef serfati doivent sortir vers l’extérieur ».
- Moi : « OK, mais l’extérieur ça veut dire devant/ derrière ou latéral gauche/droite » ?

Guilhem : « Si tu descends trop bas, tes pieds seront dans le vide et tu ne pourras plus atteindre et équiper le fractio pendulaire ». « Tu seras dans la oumfa! »

Pierro : « Avant et après une main courante, le point doit être ? …. doit être ?…. doit être ?…. doit être irrrrrréprochable ! »
- Moi : « Ben ze sé bien, mais ze ne vois qu’une seule broche, sans aucune lunule .. »

Pierro : « Cherche encore, il y en a 2 près de toi. »
- J’avais oublié de dire que la batterie de ma frontale ayant drastiquement  faibli, et sans lunettes de vue ( ça me g..fle un peu de les porter), ben...je n’osais pas avouer que tous les trous se ressemblaient.
Là,...j’ai eu peur que Pierro s’initie au coupé de corde.♫♫

Et je dois l’avouer, j’ai été un « très lent » dans mes choix et Pierre et Guilhem ont été très patients. Mais n’est pas normand qui veut.

En tout cas, cela m'a donner le gout d'équiper. Le plaisir de chercher soi-même les points d'ancrage, au lieu de bêtement descendre à 6 pieds sous terre.
Bref, on s’est « bien marré « , pour finir la soirée à Cazilhac avec leur bibine locale, au bord de l’Hérault.
Pour moi, ça été la baignade salvatrice. Pour les 2 copains, ben l’eau c’est froid et ça mouille !

Encore un grand merci aux 2 loustics pour leur patience

Stéphane