Carnet de route
Weekend dans la jonte
Le 11/11/2021 par Gabriel Moreau
C’est sur une idée de Sarah et Thomas, avec la promesse d’un hébergement en dur (merci Sarah!), que nous (Sarah, Thomas, James, Amandine, Quentin, Aurélia, Louis, Gabriel) avons tenté l’aventure dans les grandes voies de la jonte sur ce weekend rallongé.
Rassemblement le matin du 11 au Rozier : on est en avance sur l’horaire, c’est dire si le groupe déborde de motivation. Thomas prend bonne note et mène la marche d’approche à un rythme dissuasif, qui a le mérite de nous faire doubler toutes les autres cordées. On se remet et on profite d’un temps estival dans le secteur Bitard. Deux cordées savourent l’éloignement des points dans Plaisirs de Cocagne, pendant que les autres partent dans la Diagonale du Gogol, ou s’amusent à poser quelques friends et parachuter des talkie-walkies dans Vent Arctique. La soirée se finit en point d’orgue par une petite ascension du vase de Sèvres au soleil couchant (avec un usage plus ou moins extensif des dégaines, c’est quand même du 6c+). Impossible de le faire chavirer, malgré nos efforts.
On passe la nuit sur le plateau dans un magnifique corps de ferme : feu de cheminée, charme de l’ancien, coupures de courant… Une expérience totale.
La journée suivante on s’oriente sur le cirque des vases. Au programme, Feu Forêt, Biotone, Les Femmes et les Grimpeurs d’Abord et leurs dalles magnifiques et Plume pour les amoureux du dévers à bacs (dans une dernière longueur superbe). Si la météo est idéale, ça bouchonne pas mal, on doit prendre notre temps et on est obligés de profiter de la vue magnifique sur le cirque. Chacun fait son petit travail sur le mental, l’équipement est plus ou moins aéré et les cotations parfois trompeuses, mais les voies en valent la peine. On se décontracte le soir sur un Times Up dans une ambiance chaleureuse et une absence totale de fairplay.
Pour la troisième journée, on se répartit entre le classique Révérend pour deux cordées, et d’autres qui retournent profiter des voies de la veille (Plume et Les Femmes et les Grimpeurs…) : que du plaisir. Refroidis par une petite bruine à la descente, on opte courageusement pour un retour anticipé.
Le dernier jours arrive. Lassés de la fadeur de la Jonte on opte pour une découverte expresse des gorges du Tarn. On cède en fait à la double injonction de la fatigue générale et du risque de pluie, et on se rabat sur des couennes, secteur Muse. Chacun se challenge à son échelle, on s’encanaille même sur une petite école de vol.
Somme toute un séjour très réussi ! Merci encore aux initiateurs de cette belle sortie :)
Auteur : Gabriel Moreau







